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Chasser pour aimer

-« Coudont, y’en a tu ben, des gars à qui tu parles? »

-« Bah, pas si pire. Juste 7 ou 8 ».

Hey! Moi je me trouvais HI-LA-RAN-TE!

Vraiment! Je me trouvais très drôle. Pourquoi? Parce que c’était une réponse conne, improbable. C’était tellement épais que c’était impossible qu’il y croie et c’est ce qui faisait que (à mes yeux), c’était comique. (Notez que j’ai amélioré mon humour depuis).

Pas vraiment besoin de vous dire que lui, il ne l’a pas rit. Vraiment pas. Il a fallu que je cours longtemps pour qu’il revienne, pour qu’il me croie que ce n’était qu’une mauvaise plaisanterie.

The thing is… J’étais nouvellement célibataire. Je ne connaissais rien encore de ce nouveau monde dans lequel j’avais mis pied. Je n’avais pas réalisé… En fait, ça a pris environ 1 an avant que j’allume, avant que je comprenne : C’EST COMMUN ET MÊME « NORMAL » DE VOIR PLUSIEURS PERSONNES À LA FOIS .

Mais pas pour moi! Je n’ai pas envie de chasser. Ni le buck, ni le petit gibier. Je n’ai pas envie d’arriver, un gun à la main.

Pour moi, quand on rencontre quelqu’un qui nous plaît, on va de l'avant, on apprend à le ou la connaître. On cesse toute recherche, on ferme les sites de rencontre (je vous avais dit que j’étais naïve). Je pensais qu’une personne c’était assez. Pourquoi continuer à chercher si on a trouvé quelqu’un avec qui on a envie d’être?

Avez-vous remarqué? Jamais il n’a jamais été si facile de rencontrer. Jamais ça n’a jamais été si accessible. Et pourtant, jamais ça n’a été si difficile, si compliqué.

"Je lui plais ou pas"? "Il me parlait tous les jours et soudainement, je n’ai plus de nouvelles". "Il est intéressant, mais il y en a un autre qui veut me rencontrer."

Tant de questionnements pour nos esseulés de ce monde.

Mais au fond, ce n’est pas compliqué. Il n’y a qu’une chose à se rappeler :

À force de s’éparpiller, on finit par se perdre.

Tant et aussi longtemps qu’on a avoir 28 lignes à l’eau à la fois, on ne donnera jamais l’attention nécessaire à celle qui est en train de pogner. À force d’aller trop vite, d’avoir trop d’opportunités, on fini par se lasser. Par manquer de savoir-faire, de savoir-vivre. Par perdre l’envie de charmer, de séduire, de donner la chance. À la fin de l’année, on aura mit 120 lignes à l’eau et on sera tout de même seuls à Noël avec notre seau d’eau.

Si au lieu de s’étourdir avec toutes les lignes mises à l’eau, on se concentrait sur celui/celle qui nous plaît… Si on se donnait la chance.. Si on cessait les autres conversations, les autres recherches, le temps de découvrir la personne devant nous… Alors peut-être aurions-nous la chance de découvrir des joyaux non réclamés.

Parce que entre vous et moi, des célibataires extraordinaires, il y en a partout. Et si on leur laissait la chance de briller avant de se dépêcher de les rejeter à l’eau? Just sayin..


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