"Ma belle, ma douce, mon amour, ma chérie. Ma sœur, ma meilleure amie, mon âme. Je sais qu’une grosse journée s’annonce devant toi. Tu as l’impression qu’un train s’apprête à te foncer droit dessus. L’idée te fait peur, te fait craindre, t’insécurise. C’est ok, c’est normal. La rencontre à laquelle tu vas assister mercredi soir pourrait faire ressortir beaucoup de choses. Des peurs, des regrets, des doutes, des blessures, des patterns, des inquiétudes, de l’insécurité, de la peine, de la douleur, du désarroi. Peut-être aussi de la joie. Mais si jamais ce n’est pas le cas, s'il-te-plaît, lis ces lignes et crois-en chaque mot. Parce que ces mots sont les tiens, sont de ton cœur, de ton corps, ta tête et ton âme réunis. Je sais que tu as mal, que tu as peur. Je sais que tu en as assez des défis de la vie, des épreuves qui semblent ne cesser de s’accumuler. Je suis là, ma belle. Je suis là et je ne bouge pas. Je reste là pour toi, solide, ouvert et prêt à t’accueillir. Repose-toi dans mes bras, accote ta tête sur mes épaules. Prends un temps de repos, un temps de recul. Tu le mérites.
Allez, vas-y. Mets de la musique que tu aimes, écoute un film, allume une bougie. Prends du recul sur tout ça et surtout… aime-toi. Aime-moi, aime-nous. C’est tout ce qui compte. Prends-toi dans tes bras. Serre un oreiller. Crie, hurle, pleure. Sors ce qui est là, peu importe ce que c’est. Va chercher la belle Lucy ou un autre chien et va marcher. Rapproche-toi de la nature et de ta vraie nature par le fait même. Prends l’air. Fais-le plein de légèreté et fais le vide de toutes tes lourdeurs.
Si la vie t’a emmené là, c’est pour une raison. Une bonne raison. Garde la foi, garde confiance, garde espoir. Il y a toujours du plus beau, du meilleur à venir. Tu es une femme belle, merveilleuse, exceptionnelle, avec un potentiel infini que tu ne peux même pas encore imaginer. Laisse aller la lumière en toi. Tu as touché le fond, tu as vu la noirceur. C’est maintenant le temps d’éclore, de découvrir le bijou qui se cache en toi. Et surtout, c’est le temps d’y croire. Fini la culpabilité, la honte, le doute, le sentiment d’être victime, d’être persécuté. Tes blessures de rejet, d’abandon, de trahison et d’humiliation sont bel et bien là. Accueille-les comme les enfants souffrants qu’ils sont.Imprègne-les d’amour et de bonté. Tu débordes d’amour en toi et tu dois commencer à donner en priorité cet amour à toi-même. Plus tard, les autres pourront en bénéficier. Mais là, tout de suite, maintenant, toi seule es la priorité. Aime-toi, pardonne-toi, cajole-toi. Donne l’exemple aux enfants qu’il faut d’abord et avant tout, s’aimer soi-même d’un amour grandiose et inconditionnel. Aime-toi ma belle. Moi, je t’aime. Et tu mérites d’être aimée.
Quand le doute et la peur reviendront… Souviens-toi… souviens-toi de tous les moments difficiles que tu as traversés. Non comme des épreuves pénibles que la vie ne cesse de t’envoyer, mais bien comme des cadeaux mal emballés qui ont fini par être bénéfiques et te ramener sur le chemin qui t’appartient.
Ce chemin est beau, grand et lumineux. Il y a de belles fleurs autour de toi qui ne demandent qu’à être vues. Regarde-les, accueille-les, remercie-les de leur présence. Peu importe le vide que tu peux ressentir… tu n’es et tu ne seras jamais, jamais seule. Des gens autour de toi t’aiment. Ta famille, tes 5 chatons, moi, ta belle peanut, tes collègues (quoi que tu en penses), l’univers entier est avec toi et il ne cesse de conspirer pour ton bien. Souviens-toi… Souviens-toi quand tu es tombée.. Toutes les mains qui se sont tendues vers toi. Plein de petits anges veillent sur toi,ma belle. Garde espoir. Courage. Tu es capable. Tu as un potentiel illimité en toi. Rayonne, brille de mille feux. Je te serre fort dans mes bras. Je t’aime. Continue. Tu es capable. Je suis fier de toi et je le resterai pour le restant de nos jours. Vas-y… montre-moi ce beau sourire. Sèche tes larmes et va vers un monde meilleur. Un monde beau et chaleureux comme tu sais si bien l’imagineri. Il existe, crois-moi. Et il est proche, très proche. Hang in there sweetheart… youre the best. Xxxxx
Ça, c'est ce que j'aurais voulu que mon homme me dise, dans une période creuse de ma vie. Pas du tout au long.. Juste un mini bout, juste une phrase, un geste, un mot. Juste du soutien, juste de l'amour, juste un peu de "je suis là". Mais j'ai pas eu ça. Il pouvait pas, il n'y arrivait pas. Pourquoi? Je l'ignore et je présume que je ne le saurai jamais. Ainsi va la vie. Mais ce que j'ai appris, par contre, c'est que ces mots, ce réconfort, cette attention, il aura fallu qu'elle vienne de moi. Que j'étais la seule à vraiment pouvoir m'apporter ce dont j'avais besoin. Que plus j'avais besoin de lui, plus j'avais besoin de son appui, plus je m'enlissais, plus j'étais malheureuse et moins il se sentait adéquat. Il aurait fallu que je puisse me prendre dans mes bras, me dire "je t'aime", me dire que j'allais toujours être là.
Mais j'avais un homme dans ma vie. Et dans ma tête, quand on aime, on protège, on prend soin, on appuie, on soutien. Dans ma tête, les mots viennent toujours facilement, ils coulent, ils déboulent, ils vont de soi. Et parfois dans ma tête, j'oublie que ce n'est pas ainsi pour tous. J'oublie que nos forces varient, que communiquer adéquatement n'est pas inné et que ça ne fait pas envie à tous.
Maintenant, j'ai compris. J'ai compris que ça doit être moi, mon amour, mon soutien, mon support, ma meilleure amie.
